L’ART, UN INVESTISSEMENT EXCEPTIONNEL
Je suis là, devant cette toile, depuis un long moment. Mon regard est attiré par les couleurs, l’harmonie qu’elle dégage. Mon coeur retrouve la sérénité des dimanches matins à l’écoute des plus grands classiques d’opéra. Je me surprends d’être émue, d’avoir les yeux humides… Je me vois derrière cet arbre qui m’interpelle et qui murmure à mon oreille le secret de sa pérennité. Non, cette nature n’est pas morte. Elle vivra éternellement… Elle passera à l’histoire du patrimoine contemporain, j’en suis certaine. J’ai un coup de coeur. Je décide de l’héberger chez moi, dans mon âtre de vie, dans mon quotidien. C’est ma lumière, mon phare. Elle m’est prêtée pour la postérité.
Cette année, j’ai pris la décision de ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier. Des REER, certes, mais aussi de l’art pour me faire du bien, pour garnir mon âme, pour trouver des inspirations quotidiennes.
Je n’ai de pays que l’iridescence de l’imaginaire, alors j’investis dans la culture. Je m’y investis.
Hormis la créativité artistique, Marc-Aurèle Fortin et moi n’avons d’homonymie que le nom de famille, hélas…
Un tableau 20 x 24 pouces de Marc-Aurèle Fortin se vendait :
- 150 $ en 1960
- 400 $ en 1970
- 1 500 $ en 1978
- 24 000 $ en 1988 pour un 25 x 30 pouces
- 92 589 $ en 2002 pour un 35 x 45 pouces
Maintenant, plusieurs centaines de milliers de dollars pour les formats semblables.(1)
(1)Source: Louis Bruens, écrivain d’art, expert-conseil en marché d’art et fondateur de l’Académie Internationale des Beaux-Arts du Québec, AIBAQ
Edito-blogue-9 juin 2007
Rendements sans égal
Dans l’article portant sur les rendements intitulé Des rendements de 700% sur le marché de l’art, rubrique Argent, monsieur Carl Renaud cite qu’en 2008, un client d’une galerie bien connue « a empoché un profit important en vendant une peinture de Marc-Aurèle Fortin au prix de 800 000 $. Le paysage avait été acquis 100 000 $, une dizaine d’années plus tôt ».(2)
« Les réalisations des grands maîtres qui ont pris de la valeur sont des oeuvres des années 1940, 1950 ou 1960 », exprime monsieur Robert Poulin, collectionneur aguerri et spécialiste en art contemporain.
Monsieur Vincent Beauchamp, de la galerie du même nom à Québec, affirme que « plusieurs artistes peuvent prendre de 5 % à 10 % de valeur par année, mais pour faire beaucoup d’argent, il est préférable de miser sur de jeunes artistes. Comme en immobilier, c’est lors de l’achat qu’on fait son profit ».
Cependant, vous aurez compris que le rendement obtenu lors de la vente de la toile de Marc-Aurèle Fortin ne court pas les rues, selon Robert Poulin. « L’argent investi fait partie de votre capital, et non de vos dépenses. L’oeuvre s’appréciera avec le temps et deviendra le meilleur investissement sécuritaire de votre portefeuille », cite-t-il.
(2)Source: DES RENDEMENTS DE 700 % SUR LE MARCHÉ DE L’ART
6 décembre 2010/07h08, mise à jour: 21 février 2013
ARGENT
argent.canoe.ca/nouvelles/affaires/des-rendements-de-700-sur-le-marche-de-lart-6122010
Achetez ce que vous aimez
La culture est un atout important dans le développement des villes. Elle attise la cohésion sociale, l’identité et l’appartenance à la souche première de notre existence. Elle solidifie les courants artistiques et, par conséquent, participe aux activités économiques du patelin et des grandes villes.
Le temps venu, on n’hésite pas à dépenser 5 000 $ pour l’achat d’un cinéma maison. Pourquoi ne pas conjuguer rêve, plaisir et patrimoine en consacrant, chaque année, une somme d’argent, si minime soit-elle, à rêver, à contempler, à marier ses valeurs et à concrétiser ses passions souvent inexplicables, mais ressenties au plus profond de soi, en achetant une toile d’artiste que l’on apprécie?
De même que le collectionneur averti investira dans une forme d’art qu’il comprend, il investira dans ce qu’il aime. L’art est subjectif et mieux vaut investir dans ce qui nous procure de la joie. À la différence des actions et obligations qui sont mises en dépôt, par sécurité, les tableaux et les sculptures sont exposés pour enrichir notre vie quotidienne. Un intérêt dans la peinture ou la sculpture devrait entraîner une rétribution personnelle au moins égale au profit lié à l’investissement.(3)
(3)Source: L’Art Des Affaires – Art & Investissement
Financement à la semaine, au mois…
Les collectionneurs et souvent les visiteurs qui fréquentent les galeries d’art appartiennent à la classe moyenne.
Pourquoi ne pas acheter des tableaux là où l’on offre le financement à la semaine ou au mois, comme le fait la Galerie mp tresart de Durham-Sud?
« Un autre outil qui permet de démocratiser l’achat d’art », cite monsieur Beauchamp, qui offre également ce service(4).
(4)Source: DES RENDEMENTS DE 700 % SUR LE MARCHÉ DE L’ART
6 décembre 2010/07h08, mise à jour: 21 février 2013
ARGENT
argent.canoe.ca/nouvelles/affaires/des-rendements-de-700-sur-le-marche-de-lart-6122010
Appel aux dirigeants d’entreprises, aux professionnels, aux travailleurs autonomes.
Joindre l’utile à l’agréable…
La diversification du patrimoine, la participation à l’essor des arts et à leur mise en valeur, voilà de bonnes causes qui font la différence dans la vie des artistes et aussi dans la croissance du secteur culturel, levier de développement économique et de création de richesse.
L’investissement dans les oeuvres d’art est, sans contredit, celui qui procure le maximum d’avantage fiscal. La peinture, la sculpture ou toutes formes d’expression artistique ne sont pas uniquement réservées aux collectionneurs et aux personnes bien nanties.
En effet, les gouvernements fédéral et provincial sont accommodants envers les acheteurs d’art, particulièrement envers les entrepreneurs et les professionnels. Les règles fiscales permettent d’amortir presque 100 % de la valeur du tableau ou de la sculpture.
« Les professionnels comme les médecins, les avocats et les travailleurs autonomes qui reçoivent des clients ont le privilège d’amortir les sommes engagées à l’achat d’originaux d’artistes canadiens toujours vivants (condition à respecter). Ces biens artistiques deviennent des biens amortissables au même titre qu’un ordinateur, un équipement de bureau ou tout bien qui sert à l’entreprise, pourvu qu’ils soient exposés à la vue des clients », explique la fiscaliste Josée Jeffrey.
L’amortissement est de l’ordre de :
- 20 %, sur 5 ans, de la valeur de l’oeuvre au fédéral
- 33,33 %, sur 3 ans, au provincial
Cependant, la première année de l’acquisition, les taux d’amortissement doivent être divisés par deux : soit 10 % au fédéral et 16,7 % au provincial, sans compter la TPS et la TVQ considérées comme des intrants que les professionnels peuvent réclamer au fisc.(5)
Face à l’anémie des marchés boursiers, au maigre rendement des placements garantis, à l’or qui n’est plus une valeur refuge, à l’immobilier qui plafonne, aux modes d’investissement traditionnels qui n’offrent plus, ces jours-ci, d’occasions d’enrichissement, j’invite les entrepreneurs, les professionnels et les travailleurs autonomes, entre autres, à investir dans les marchés canadiens et québécois de l’art afin d’éviter la fuite du patrimoine artistique à l’étranger et de soutenir le talent créateur de ceux qui forgent notre identité.
Alors, ces gens d’affaires n’ont aucune excuse pour ne pas investir et soutenir la cause des arts. Puissent-ils profiter des largesses des gouvernements!
(5)Sources:
http://www.rcgt.com/avis-experts/acquisition-oeuvres-art-fiscalite-service-culture
http://www.galerie-photo.com/fiscalite-achat-oeuvre-art.html
Appel à tous…
Une autre facilité pour investir dans l’art…
Financement par crédit-bail.(6)
Le crédit-bail est une méthode souple qui vous permet de faire l’acquisition d’un bien sans affecter vos liquidités. Certains courtiers en oeuvres d’art offrent le service de les acheter pour vous et de vous les louer avec option d’achat. Ce mode de financement couramment appelé « location acquisition », permet des versements déductibles à 100 % comme frais d’opération. Les termes offerts sont généralement de 24 à 60 mois avec option d’achat de 10 % de la valeur du financement.
(6)Source: L’Art Des Affaires – Art & Investissement
Investir autrement… « La Peau de l’Ours » pour acheter en groupe(7)
« L’idée était de collectionner pour soutenir la création, appuyer les artistes. Je ne le voyais pas comme un investissement, mais je savais que nous ne perdrions pas d’argent », exprime Robert Poulin, soulignant qu’une Peau de l’Ours a existé à Paris de 1904 à 1914. « Des personnes avaient acheté des Picasso et des Matisse, artistes peu connus à ce moment-là », raconte Robert Poulin.
Au milieu des années 1990, le collectionneur Robert Poulin a choisi de s’associer à quelques amis pour acquérir des oeuvres d’art. Il a formé le groupe La Peau de l’Ours avec les gens de son équipe de hockey.
Depuis le début de leur association, les membres de la Peau de l’Ours investissent chacun 2 000 $ par année pour acquérir des toiles. Quinze ans plus tard, la vingtaine d’adhérents possède une soixantaine de tableaux dont la valeur dépasse le demi-million de dollars. « On les échange d’une maison à l’autre pour que tout le monde en profite. »
Plusieurs pièces de la collection ont été exposées à la Maison de la Culture Frontenac à Montréal, du 9 décembre 2010 au 16 janvier 2011.
(7)Source: Des rendements de 700% sur le marché de l’art-Argent
par Carl Renaud-6 décembre 2010, mise à jour: 21 février 2013
http://argent.canoe.ca/nouvelles/affaires/des-rendements-de-700-sur-le-marche-de-lart-6122010
L’art est-il un bon investissement?
ÉVIDEMMENT !
Le passé est garant de l’avenir.
Il ne vous reste qu’à vous documenter sur l’art et l’artiste avant de choisir, parmi vos coups de coeur, les petits bijoux qui scintilleront chez vous. Osez miser sur les jeunes artistes, les artistes de la relève. Ce sont les Borduas, les Rothko, les Alfred Laliberté de demain.
SÜ (Suzanne Fortin), artiste et rédactrice pour NECT’ART